Plusieurs Etablissements publics industriels et commerciaux (EPIC) ont engagé des démarches dans le domaine du télétravail. C’est notamment le cas de la SNCF qui teste un projet expérimental auprès de certains cadres leur permettant un à deux jours par semaine de travailler à distance depuis des bureaux aménagés dans des gares proches de chez eux. C’est surtout le cas, et à plus grande échelle, de sa filiale Voyages-sncf.com qui propose à 70 de ses 450 employés une formule de travail à distance un jour par semaine.
La RATP, qui a signé fin 2013 un contrat de génération, prévoit elle aussi, dans la partie de son plan consacré au maintien de l‘emploi senior, le recours au télétravail en complément de mesure sur la mobilité, le parcours professionnel ou la pénibilité.
A l’Office National des Forêts, dans le prolongement d’une note publiée par le Ministère de l’Agriculture sur l’organisation du télétravail, des discussions sont en cours entre la Direction et les organisations représentatives du personnel. C’est aussi le cas du CEA sur son site de Cadarache où une réflexion est actuellement en cours.
Du côté du Centre national d’études spatiales (Cnes), la réflexion est plus avancée : une expérience pilote a été menée auprès de la moitié des 230 salariés de la direction des lanceurs en 2013. Cette expérimentation, qui a donné entière satisfaction à la Direction, a permis d’engager des négociations avec les syndicats pour étendre l’expérience aux autres sites d’ici la fin de l’année.
A l’Agence des espaces verts d’Ile de France, un projet a démarré le 1er janvier 2014, faisant de l’Agence l’un des premiers établissements publics à s’engager en faveur de cette méthode d’organisation du travail. Premier bilan, 8 mois après la mise en place de ce dispositif : 23% des agents ont troqué jusqu’à 3 jours par semaine le traditionnel « métro-boulot-dodo » pour le travail à distance.
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